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Séquence 1 : Les contrastes sonores 

En écoutant cet extrait, nous avons remarqué :

 

Un chœur (plusieurs chanteurs et chanteuses) chante un texte en latin, avec un orchestre. La première partie est solennelle, la deuxième est mystérieuse et la dernière est majestueuse avec des instruments de la famille des cuivres et des percussions.

Carl ORFF est un compositeur allemand  (1895-1982). 

 

Il a composé en 1937 une cantate, c’est-à-dire une œuvre pour voix solistes, chœurs et orchestre, appelée Carmina Burana. Les textes sont surtout en latin, mais aussi en allemand et en ancien français. 

Nous allons écouter un extrait de cette œuvre intitulé « Fortune Plango Vulnera ».

STROPHE 1

Fortune plango vulnera 

Stillantibus ocellis 

Quod sua michi munera 

Subtrahit rebellis. 

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Je pleure les blessures de la Fortune

Avec des yeux ruisselants

Ce qu’elle m’a prodigué Perverse,

Elle me le retire

Mezzo-forte

STROPHE 2

Verum est, quod legitur,

Fronte capillata,

Sed plerumque sequitur

Occasio calvata.

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Ce qu’on lit est vrai,

Cette belle bouclée

Quand on veut la saisir,

Elle est chauve.

Piano

STROPHE 3

Verum est, quod legitur,

Fronte capillata,

Sed plerumque sequitur

Occasio calvata.

-----------------------------------------------

Ce qu’on lit est vrai,

Cette belle bouclée

Quand on veut la saisir,

Elle est chauve.

Forte

Fortuna est, dans la mythologie romaine, la déesse de la chance, du hasard, du destin. Elle est souvent représentée avec une roue, qui symbolise le destin qui se déroule sans que les hommes puissent agir dessus, d’où l’expression « la roue tourne », qui signifie que la chance ne sourit pas toujours aux mêmes.

J'utilise le bon vocabulaire :

 

Pour désigner le volume sonore de la musique, on parle de nuances.

  • Lorsqu'une musique est forte, on dit : la nuance est forte (f).

  • Lorsqu'une musique est moyennement forte, on dit : la nuance est mezzo-forte (mf).

  • Lorsqu'une musique est douce, on dit : la nuance est piano (p).

On apppelle contrastes sonores l'opposition, dans une même musique, de parties très différentes qui se mettent en valeur les unes les autres.

Dans la peinture, les artistes utilisent aussi les contrastes pour mettre en évidence un élément particulier. C’est le cas dans cette oeuvre du peintre français Georges de La Tour intitulée Le nouveau-né (1648). Grâce à un fond sombre et à une source de lumière placée au centre de la toile, l’attention est concentrée sur l’enfant. C’est ce que l’on appelle le clair-obscur.

En écoutant cet extrait, nous avons remarqué :

 

Cette danse est formée de courtes parties contrastées. Les nuances sont tantôt piano, tantôt mezzo forte et tantôt forte. On entend un orchestre symphonique, c’est-à-dire un grand orchestre qui comprend les quatre familles d’instruments (cordes, bois, cuivres, percussions).

Johannes BRAHMS (1833-1897). 

Danse Hongroise n°5

 

Johannes BRAHMS est un compositeur allemand. Pour composer cette oeuvre, il s'inspire du folklore hongrois, c'est-à-dire de la musique traditionnelle qui est jouée en Hongrie par la population.

J'utilise le bon vocabulaire :

 

La pulsation est le battement régulier qui fait vivre la musique.

 

La vitesse de cette pulsation s'appelle le tempo ("temps" en italien).

  • Lorsque le tempo est rapide, on dit : allegro ("joyeux" en italien).

 

  • Lorsque le tempo est modéré, on dit : moderato.

 

  • Lorsque le tempo est lent, on dit : lento.

 

Violon

Alto

Violoncelle

Contrebasse

Plus aigu 

Plus grave 

Charlie CHAPLIN (1889-1977). 

Le dictateur (1940)

"Scène du barbier"

En regardant cet extrait, nous avons remarqué :

 

Charlie CHAPLIN utilse les contrastes de cette danse pour accentuer les effets comiques de la scène.

Projet musical : La chauve-souris 

Projet musical

Thomas Fersen est un auteur-compositeur-interprète né à Paris en 1963. Qu4tre est le quatrième album album de Thomas Fersen, sorti en 1999

Dans cette chanson, il raconte l’histoire d’amour impossible entre une chauve-souris et un parapluie. Mais l’histoire se finit bien…

Strophe 1

 

Une chauve-souris

Aimait un parapluie

Un grand parapluie noir

Découpé dans la nuit.

Par goût de désespoir

Car tout glissait sur lui

Une chauve-souris

Aimait un parapluie (bis).

 

Elle marchait au radar

Le sommeil l’avait fuie

Elle voulait s’mettre à boire

Se j’ter au fond d’un puits.

Une chauve-souris

Aimait un parapluie

Un grand parapluie noir

Découpé dans la nuit (bis).

 

Sans jamais s’émouvoir

Pour cette chauve-souris

Le grand parapluie noir

Sortait de son étui.

Il prenait sous son aile

Soin d’une belle de nuit

Qui, boulevard Saint Marcel

Le nourrissait de pluie.

Strophe 2

 

Puis le grand accessoire

Se mit à voyager

Dans son bel habit noir

Son habit noir de jais.

Après les palabres

Pour faire un peu d’osier

Un avaleur de sabres

Le mis dans son gosier (bis).

 

A un acrobate

Servit de balancier

Un vendeur de cravates

Le prit comme associé.

Puis il se déplia

Sur une permanente

Puis il se déplia

Car il pleuvait sur Nantes (bis).

 

Une chauve-souris

Demoiselle de la nuit

Une chauve-souris

Aimait un parapluie.

Elle vint chercher l’oubli

Au fond d’un vieux manoir

Où elle mourrait d’ennui

Pendant qu’le parapluie

Penait au Père-Lachaise

Une vie de bâton de chaise 

Strophe 3

 

Un jour de mauvais temps

Un jour de mauvais temps

Un brusque coup de vent

Lui mit les pieds devant.

On le laissa pour mort

Dans quelque caniveau

On le laissa pour mort 

Avec le bec dans l’eau (bis).

 

En voyant son squelette

Qui faisait sa toilette

Parmi les détritus

Et les denrées foutues.

« C’est la chance qui m’sourit ! »

Hurla la chauve-souris

« Je le croyais perdu

Le manche est revenu » (bis).

 

Riant comme une baleine

Pleurant comme une madeleine

Une chauve-souris

Aimait un parapluie.

Ils allèrent se dire oui

Dans l’grenier d’la mairie

Une chauve-souris

Aimait un parapluie (bis).

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